9 mai 2010
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Il y a quelques semaines, j'ai vu le film "l'arnacoeur" avec Romain Duris et Vanessa Paradis..
J'ai beaucoup aimé, c'est agréable, ça se regarde sans voir le temps passer, c'est plein de droleries, de réflexions comiques, et puis vers la fin il y a un moment très romantique, tellement beau, qu'on souhaiterait tous être à la place d'Alex ou de Juliette...
Bravo à Pascal Chaumeil et à l'équipe de ce film à recommander
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cinéma - théâtre
12 avril 2010
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photographie
5 avril 2010
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Ce week-end je suis allé voir le nouveau film d'Anne Le Ny, "les invités de mon père", avec Michel Aumont, Fabrice Luchini et Karin Viard. J'ai aimé ce film, une comédie, mais qui peut laisser un sentiment de "mal à l'aise"...
Nous avons tous (enfin pas tous mais bon...), sur le papier des intentions louables, généreuses, altruistes... mais quand on se retrouve au pied du mur, face à la réalité, comment réagirions-nous ?
Dans ce film, c'est l'histoire du père qui héberge une mère et sa fille moldave, sans-papier, et tout ne se déroule pas comme "prévu". 
La famille de "gauche", élevée dans cette tradition, est ébranlée dans ses convictions : les idées du fils, de la fille, du père sont mis en branle.. et la fille "sans-papier" n'est pas forcément non plus un ange ... Bref , un très bon moment, un film agréable à regarder, qui fait réfléchir aussi sur soi-même, sur son action au quotidien, etc...
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cinéma - théâtre
15 mars 2010
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Ce week-end je suis allé voir "The Ghost Writer", l'histoire d'un nègre qui doit écrire la bio d'un ancien premier ministre britanique rattrapé par son passé.
Ca se déroule dans une espèce de huit-clos de luxe, superbe villa avec baies vitrées sur la plage (et un temps de cinéma ! ), et les fa
its que l'on reproche au politicien apparaissent doucement. Le nègre devient "sachant" donc gênant... C'est très bien joué par Ewan Mc Gregor, et aussi par Pierce Brosman.
J'ai aimé le rythme du film, l'atmosphère, l'image... Un film à conseiller.
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cinéma - théâtre
14 mars 2010
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Il avait 79 ans et il est mort hier 13 mars en Ardèche.
Jean Ferrat était un interprète, un musicien, et aussi un parolier que j'ai connu très jeune en écoutant les 33 tours vinyl que passaient mes parents. A l'écoute de ses chansons, deux thèmes principaux : l'amour et la politique. Des coups de gueule et des coups de coeur. Un homme sans doute passionné, loin du "système" et fidèle à ses convictions.
Ses textes peuvent être écoutés encore aujourd'hui avec la même résonnance; J'ai choisi de vous faire écouter "pauvres petits cons", écrit en 1968, et je pense que certains reconnaitront l'actualité...
Salut l'artiste...
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musique
11 mars 2010
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Ce soir, je suis allé au cinéma voir le film de Grégory Vigneron, Sans laisser de traces, avec B. Magimel et FX Demaison. Un thriller qui se passe à Bruxelles, certes captivant, mais qui comporte pas mal de clichés: le jeune futur PDG beau-fils de l'actuel PDG , sa femme qui semble être au foyer, l'ex-copain de lycée qu'il ne faudrait mieux jamais retrouver, et j'en passe...
Une psychologie des personnages intéressante, le héros salaud qu'on n'arrive pas à détester, une fin de l'histoire pas très morale, et étonnante de banalité...
J'avais envie de me changer les idées, ça a été le cas mais je ne conseillerai pas ce film avec enthousiasme !
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cinéma - théâtre
9 mars 2010
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La semaine dernière, j'ai vu au théâtre 14 à Paris, la pièce de Tchekhov, Oncle Vania, avec Marcel Maréchal.
Les conditions n'étaient pas excellentes, car je rentrais la veille des Antilles, et la fatigue de la journée de travail ajoutée au jet lag ne favorisaient pas une appropriation parfaite du texte de Tchekhov 
(2h30 sans entracte quand même !).
Mais, j'ai apprécié de voir évoluer ces différents personnages, chacun avec leur caractère, leurs défauts, leurs névroses, la plupart du temps connus d'eux même d'ailleurs. J'ai écouté, avec une certaine ironie, cette pièce qui montre que non ni l'amour ni l'argent ni l'alcool ne font le bonheur.
Dans une ville telle que Paris, dans cette époque en 2010 où justement le "paraître" prend toute sa place, où les signes extérieurs de richesses semblent être les seuls remarquables, où l'amour semble si insatisfaisant, oui j'ai vu cette pièce avec un petit sourire au coin de mes lèvres...
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cinéma - théâtre
9 mars 2010
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Je suis toujours un peu gêné par ces journées "thématiques".
Certes elles ont été créées pour de très nobles causes, certes il existe encore de très nombreuses inégalités hommes/femmes de par le monde, y compris dans les pays dits "riches", certes il convient de se battre et de lutter toujours et encore pour que les femmes soient considérées à leur juste place dans la société, certes, certes...
Mais j'ai le sentiment que ces journées n'ont pas une grande utilité, voire même desservent la cause des femmes. Comment accepter sans broncher l'existence d'une journée des femmes, à côté d'une journée pour le sidaction, d'une autre pour la lutte contre le cancer, ou d'une autre encore pour lutter contre l'abandon des animaux domestiques. Pourquoi dans le cas, très discutable, de devoir maintenir un moment spécifique pour défendre la cause des femmes, rester sur une seule date dans l'année ? pourquoi pas 183 jours des femmes et 182 jours des hommes ?
Serais-ce le moyen pour certains hommes de se rassurer de leur "machisme" les 364 autres jours de l'année ?
Je ne suis pas naïf au point de ne pas me rendre compte des inégalités existantes, qui sont aussi des injustices flagrantes et condamnables mais soyons actifs, soyons agissants : dénonçons chaque jour de l'année ces comportements, ces discriminations, ces scandales, ces prises de pouvoirs masculines...
N'attendons pas une fois le jour du 9 mars levé, que l'année se passe "tranquillement"...
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politique
7 mars 2010
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Je suis édifié de la manière dont se passe la campagne pour les élections régionales. Il est question dans 2 semaines d'élire ceux qui gouverneront à la destinée des Régions. Les régions sont un maillon essentiel de notre administration, il est question de supprimer les départements et donc de confier les compétences départementales aux régions certes pas immédiatement, mais dans un contexte de décentralisation, les pouvoirs conférés aux Régions sont immenses.
Or qu'entendons nous dans cette campagne ? le jeu des questions pièges : prix d'une baguette de pain, prix d'un timbre, prix d'un ticket de métro, durée du trajet entre Mantes et Paris... dont tout le monde se fout (puisque tout le monde sait déjà qu'à partir d'un certain "rang" dans la société , on ne prend plus le métro, on n'achète pas soi-même les timbres, etc...). On entend aussi les exhumations d'archives histoire de nuire à untel ou untel... on entend aussi les manoeuvres préparatoires au grand rendez-vous de mai 2012 !
Mais sur les politiques des Régions sur la formation professionnelle ? (ce n'est pas petit pourtant comme thème!) Sur les politiques de réalisation et de modernisation des lycées ? sur le développement économique ?
Personnellement je n'entends ni ne lis grand débat sur ces questions...
Où est la presse sensée interroger avec pertinence les candidats ? Où sont les oppositions régionales sensées proposer projet contre projet ? C'est affligeant et pas du tout optimiste pour l'avenir de la politique.
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politique
